Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La Plume de Salomé

La Plume de Salomé
Publicité
Archives
La Plume de Salomé
Derniers commentaires
30 mars 2010

Raphaël joue les acrobates

Olympia d’Arcachon, vendredi 26 février. C’est dans une salle quasi complète que le chanteur Raphaël s’apprête à entamer son tour acoustique.

Rapha_l__FunambuleAux environs de 21 heures, Raphaël arrive sur scène, sous les applaudissements d’un public déjà conquis et séduit. Il s’amuse, il joue avec les spectateurs, il raconte des historiettes pour introduire ses morceaux, les nouveaux comme les anciens. Sur scène, il est tout seul… Enfin presque… Un fidèle assistant lui fait passer ses précieuses guitares. Parfois, il s’accompagne d’un harmonica. A d’autres moments, il se met au piano. Mais ce n’est pas tout ! Raphaël nous invite dans son laboratoire musical. Juste devant lui, trônent un étrange double micro qui lui permet de transformer sa voix, mais aussi des boîtes à rythme, des modulateurs et même un dictaphone. Pendant près d’1h45, il passe de l’un à l’autre avec une facilité déconcertante et un plaisir communicatif, le tout magistralement éclairé par un génie du jeu de lumières. Le nom de sa tournée « Funambule » prend alors tout son sens.

Raphaël nous a servi sur un plateau ses standards que l’on aime tant, mais souvent dans des versions nouvelles, tantôt douces, tantôt énervées. Mais il a aussi testé ses futures chansons « certaines sont déjà enregistrées, d’autres pas », a-t-il précisé « parce que j’ai peur qu’on me jette des boulons ». Pour connaître le sens de cette allusion, il faudra aller voir ce jeune poète des temps modernes sur scène ! Cela dit, je sens d’ici votre curiosité, et pour dissiper un poil le mystère : disons qu’au lieu de craindre le traditionnel jet de tomates, Raphaël a la phobie des boulons. Mais il raconte cette histoire bien mieux que moi ! Au cours du spectacle, il s’est excusé à deux reprises pour ses coups de gueules musicaux. Ce sont de nouveaux morceaux. Et le public, très attentif, s’est focalisé sur le sens des paroles. Pari gagné : notre artiste a eu droit à une standing ovation. Et les spectateurs n’attendent désormais plus qu’une chose : son nouvel album.

Cette tournée acoustique le mènera sur toutes les routes de France. S’il passe près de chez vous, n’hésitez pas, réservez une place et foncez jusqu’à votre salle de spectacle.

Publicité
Publicité
30 mars 2010

Le dernier Marc Levy, incontournable... Forcément !

Décembre 2009, à quelques jours de Noël, le dernier roman de Marc Levy sort dans toutes les librairies de France et de Navarre. Véritable rouleau compresseur, le romancier nous livre enfin la suite du Premier Jour.

Marc Levy nous a joué un sacré tour l’été dernier. Avec son Premier Jour, il a su créer une telle frustration à la fin du roman que j’ai cru que les cinq mois qui me séparaient de la suite ne passeraient jamais ! Ouf, le Père Noël a compris ma terrible détresse, et il a glissé un exemplaire du précieux ouvrage dans mes souliers. 

La_premi_re_nuitQue dire du dénouement ? Qu’il est haletant. L’écrivain nous fait voyager de la Chine à la Russie, en passant par l’Europe et en faisant un détour par l’Afrique. Nos héros, Adrian et Keira, ont une santé de fer et des nerfs en acier pour supporter et surtout surmonter toutes les péripéties de cette fantastique épopée.

Au programme : du suspense, pas mal. Des trahisons, quelques unes. De l’amour, beaucoup. De l’amitié, sans compter. Croyez-moi, les âmes sensibles vont verser quelques larmes. Mais n’est-ce pas là une des marques de fabrique de la machine Levy ? Mais le romancier a d’autres cordes à son arc : une de ses forces est qu’il parvient à nous faire vivre cette aventure à 100%. On ne fait pas que bouquiner. Oh non ! Grâce à des mots savamment choisis, des descriptions minutieuses, des émotions à fleur de peau, c’est un véritable film qui se déroule sous nos yeux et sous nos doigts.

Les accros à Levy, dont je fais partie je le confesse, vont adorer cette suite. Les autres passeront à un autre rayonnage chez leur libraire préféré. Et quant à celles et ceux qui ne connaissent pas encore, attaquez-vous d’abord au Premier Jour. Les cents premières pages sont un poil pénibles à lire : l’histoire se met doucement en place. En revanche, ensuite, préparez-vous à quelques nuits blanches car vous ne lâ cherez pas si facilement ce premier volume, ni le suivant.

Marc Levy, La première nuit, Robert Laffont, décembre 2009.

29 mars 2010

Mel Gibson is back...

Pour ce premier numéro de La Plume de Salomé, c’est Mel Gibson qui est à l’honneur. En effet, absent depuis huit ans des salles obscures, il revient en force avec un époustouflant film policier Edge of Darkness (Hors de contrôle). En se plongeant dans le film, on se rend compte à quel point le beau Mel a manqué au cinéma en tant qu’acteur. Mel rit, j’ai une banane d’enfer ! Mel pleure, je fonds en larmes ! Mel a mal, je souffre le martyr ! Pourtant, pendant ces huit années, Mel Gibson n’a pas chômé… Bien au contraire ! Il s’est essayé avec brio et audace à la réalisation (The man without a face – L’homme sans visage, Braveheart, Apocalypto…) mais aussi à la production (Forever Young, The passion of Christ – La passion du Christ). Mais pourquoi on l’aime ?


Edge_of_darkness1/ Nous, petites demoiselles en mal d’amour et/ou de beaux gosses, on aime se noyer dans le bleu de ses yeux (soupirs)…

2/ Depuis Mad Max, le bel Américano-Australien nous fascine… Depuis  Lethal Weapon (L’arme fatale), il nous amuse… Depuis Braveheart, il nous bouleverse…

3/ Mel Gibson revient de loin : il a su voir ses problèmes personnels (notamment une addiction à l’alcool) en face, les affronter et se remettre en cause. Chapeau monsieur Gibson !

4/ C’est un bon père à la tête d’une tribu de huit enfants. Dis Mel, tu ne vas pas m’adopter ? Euh… Quoique !

5/ C’est un acharné du travail : sa filmographie le prouve pour notre plus grand bonheur de cinéphile.

6/ Il est bourré d’humour. Lors d’émissions télévisées, il est toujours bon public, il se prête aux jeux plus ou moins fins des animateurs et est toujours prêt à lancer une bonne blague !

Hors_de_contr_le7/ A 54 ans, il sait toujours se battre, mettre des coups de poing, les encaisser comme il y a une bonne vingtaine d’années (il se fait rarement doubler pour les cascades ou les scènes de bagarre).

8/ Parce que lorsqu’on le voit sur le « silver screen », on a envie ou de le protéger, ou qu’il nous enlace pour un gros câlin. Ah, la magie du cinéma !

9/ Enfin, et très personnellement, il est le premier acteur à avoir fait vibrer mon petit cœur d’adolescente. Sa qualité première : faire passer toutes ses émotions, de la joie à la tristesse, en passant par la douleur, aux spectateurs. Quand je regarde un film avec Mel Gibson, je ne fais pas que regarder un film avec un acteur de génie : je vis ce qu’il vit le temps d’une fiction. Il m’a fait devenir complètement accro au 7ème art.

L’année 2010 sera de toute évidence « gibsonienne ». Très prochainement, il sera à l’affiche de la dernière réalisation de sa grande copine, comme il le précise, Jodie Foster. Puis il passera de nouveau derrière la caméra pour « réaliser un vieux rêve » aime-t-il dire : diriger Leonardo Di Caprio dans une fresque historique au pays des Vikings.

Publicité
Publicité
Publicité